Un gentil lecteur m’avise que la CSC vient de retirer de son site la page dont j’ai fait une analyse approfondie. En effet, ce matin, je tombe sur une jolie « erreur 404 » (plus maintenant). Bizarrement, tout le reste du site fonctionne parfaitement.
J’en déduis donc que:
- La CSC ne se sent pas à l’aise (et pour cause, leur rubrique pleine de mensonge suintait la haine)
- La CSC ne s’excuse pas et n’engage pas le débat.
- La CSC a peur du retentissement et de la mauvaise publicité que lui fait ma chronique.
Messieurs les webmestres et dirigeants de la CSC, sachez que la lâcheté de ce retrait en catimini ne vient qu’ajouter à la lâcheté dont vous avez fait preuve en mettant en ligne votre prose mensongère. J’espère sincèrement que ce petit accrochage aura permis à toutes celles et ceux qui auront lu cette chronique de voir un instant le vrai visage de votre syndicat: un visage déformé par la haine.
Mais histoire de pérenniser votre vilenie, j’ai été rechercher dans les archives de Google la page que vous avez retirée du net.
Que les choses soient claires: tant que la CSC n’aura pas fait des excuses publiques sur son site et ne m’aura pas contacté pour me proposer un débat en public sur leurs intentions vis-à-vis des indépendants et des patrons, cette page restera affichée ici.
Après avoir retiré le texte incriminé de sa page, la CSC a remis en ligne une version expurgée. Si les erreurs factuelles ont désormais disparu, le discours est resté identique. Je vous en livre une analyse dans ce nouvel article.
La CSC ne m’a jamais contacté ni pour entamer le débat, ni pour faire ses excuses. La page restera donc affichée telle quelle.
Renversant !
Votre site débouche bien les oreilles. Je vous mets dans mon flux RSS
Et quoi!!! Les syndicats nous bouffent la gueule!!! Ils sont payés par les chômeurs!!!! Savez-vous que mon heure de travail n’est plus indexée depuis 2005!!! Que j’ai été jusqu’à la base de la faillite pour que mes ouvriers puissent être payés!!! Que lorsque j’ai vu que la faillite était inéluctable dans ces conditions , j’ai décider de virer tout le monde pour ne pas me retrouver à la rue, de reprendre une partie de mes activités sur le terrain (au passage, je préfère ce travail que celui de gérer du personnel) et ce habitant dans un simple petit appartement de 65m² (alors que mes ouvriers achetaient des maisons!!!) pour relever ma société. Mon salaire parlons en : 1500 euros net 11 mois par an et encore je n’arrive pas à le payer. Alors dans ce pays géré par ces syndicats de merde je cherche juste à acheter un bazooka pour éliminer les syndicats, fonctionnaires et tous ces cons qui croient que l’on gagne de l’argent à crever. Quand je vous vois faire la grève et empêcher des livreurs dans leur camions de faire leur travail, je me dis que j’ai raté le coche de prendre un camion rempli de palettes, de les sortir à votre piquet de grève pour y foutre le feux pour vous réchauffer vos fesses de profiteurs!
Je suis prêt à débattre avec vous quand vous le voulez.
Pascal Destrebecq
Bonjour Pascal,
Je n’ai posté que votre premier commentaire. Bien que je comprenne votre colère et votre désarroi, je pense qu’il ne faut pas se tromper de cible.
Le problème, ce ne sont pas les salariés, mais les syndicats. Et la seule manière de gagner la guerre contre les syndicats, c’est de démonter un par un leurs mensonges et leurs affabulations. C’est de mettre en exergue le ridicule d’une logique de lutte des classes qui était déjà dépassée quand nous n’étions pas encore nés. C’est de souligner que les têtes dirigeantes de ces syndicats ont une vision biaisée, orientée et pas du tout réaliste de la vie au 21ème siècle. Lorsqu’ils auront perdu le peu de crédibilité qu’il leur reste, ils s’effondreront tout seuls. Le ridicule consommé de leur attitude suite à cet événement, et leur refus de débattre avec moi sur les ondes de RTL hier soir est la preuve qu’ils ne sont que des couards.
Oh ! Vous avez vu la page « Père Noël » ? Elle contient également quelques passages amusants tels celui-ci : « Saint Nicolas d’abord, puis le Père Noël ont passé ces dernières semaines beaucoup de temps à distribuer des cadeaux aux gros investisseurs et aux détenteurs de fortunes, mais aussi aux indépendants et aux dirigeants de PME.« .
Je vous laisse, je suis partie vomir.
La peur, la théorie du complot, la manipulation des masses. Le syndicalisme à son meilleur niveau. Ces gens sont obsolètes.